Haut-Karabagh - Sommet du G8 à Deauville

Sommet du G8 de Deauville - Jeudi 26 mai 2011

Déclaration finale du Sommet

Déclaration conjointe sur le conflit du Haut-Karabagh

- de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République française,
- de M. Dmitri MEDVEDEV, Président de la Fédération de Russie et
- de M. Barack OBAMA, Président des États-Unis d’Amérique

"Nous, présidents de la République française, de la Fédération de Russie et des États-Unis d’Amérique, pays exerçant la coprésidence du Groupe de Minsk de l’OSCE, sommes convaincus que le temps est venu pour toutes les parties au conflit du Haut-Karabagh de franchir un pas décisif vers un règlement pacifique.

Nous réaffirmons que seul un règlement négocié peut mener à la paix, à la stabilité et à la réconciliation et ouvrir des possibilités de développement et de coopération dans la région. Le recours à la force a débouché sur la situation actuelle, marquée par la confrontation et l’instabilité. Y recourir à nouveau ne ferait que provoquer davantage de souffrances et de dévastation, et serait condamné par la communauté internationale. Nous appelons fermement les dirigeants des parties à préparer leurs populations non pas à la guerre mais à la paix.

À la suite des efforts déployés par les parties et à tous les niveaux par les pays qui exercent la coprésidence, des progrès significatifs ont été accomplis. La dernière version en date des Principes de base, discutée le 5 mars à Sotchi, établit une base juste et équilibrée pour l’élaboration d’un règlement de paix global. Ce document, qui repose sur l’Acte final d’Helsinki et sur les éléments exposés dans nos déclarations conjointes de L’Aquila en juillet 2009 et de Muskoka en juin 2010, offre à toutes les parties le moyen de sortir d’un statu quo inacceptable.

Nous appelons donc les présidents arménien et azerbaïdjanais à apporter la preuve de leur volonté politique en finalisant les Principes de base lors de leur prochain sommet au mois de juin. Un nouveau retard ne ferait que remettre en question la volonté des parties de parvenir à un accord. Dès que celui-ci aura été conclu, nous serons prêts à être témoins de l’acceptation officielle de ces Principes, à aider à élaborer l’accord de paix puis à en soutenir la mise en œuvre avec nos partenaires internationaux."

publié le 30/05/2011

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